- DONNÉES DEMOGRAPHIQUES ET STATISTIQUES
- INFORMATIONS SOCIALES ET RELATIONNELLES
- DONNES SANITAIRES DE BASE
- DONNÉES ÉCONOMIQUES
- DONNÉES CULTURELLES
- DONNÉES ENVIRONNEMENTALES
PLAN
I - DESCRIPTIF DE LA POPULATION MONDIALE ET FRANCAISE
VIEILLISSEMENT DEMOGRAPHIQUE MONDIALVIEILLISSEMENT DE LA POPULATION FRANCAISE
BAISSE DE LA FECONDITÉ ET DE LA MORTALITÉVIEILLISSEMENT EN FRANCE : CONTRASTES GEOGRAPHIQUES
L'ISOLEMENT RESTE CEPENDANT CROISSANT CHEZ LES PERSONNES TRES AGEES
DIMINUTION DE LA COHABITATION INTER-GENERATIONS
INCIDENCE DU VIEILLISSEMENT SUR LA COVITALITE DES GENERATIONS
INCIDENCE DU VIEILLISSEMENT SUR LES RELATIONS FAMILIALES : LE RISQUE D'EXCLUSION DES PA
II - VIEILLISSEMENT : ANALYSE FACTORIELLE DE LA MORBIDITE
MORBIDITE : définitionsMORBIDITE CHEZ LA PERSONNE AGEE
POLYPATHOLOGIE CHRONIQUE
III - VIEILLISSEMENT : ANALYSE QUALITATIVE
ALLONGEMENT DE LA VIE ET QUALITE DE VIEESPERANCE DE VIE , VIEILLISSEMENT EN BONNE SANTE, SANS INCAPACITE (vieillissement avec succès)
IV - VIEILLISSEMENT : REPONSES MEDICO SOCIALES (non réactualisé)
SOUTIEN A DOMICILE: Aide Ménagère, Service Soins Infirmiers à Domicile, Autres servicesINSTITUTIONS
AUTRES SERVICES SOCIAUX
V
- VIEILLISSEMENT : ASPECTS FINANCIERS DE LA PRISE EN
CHARGE
(non
réactualisé)
AIDE AUX PERSONNES AGEESAide sociale à lhébergement
Aide à domicile
Allocation compensatoire
Aide au logement, exonérations diverses
SERVICES DE SANTE :Soins à domicile, hospitalisation,
hébergements et SCM
SERVICES SOCIAUX pour PERSONNES AGEES :aide ménagère,
garde à domicile,
télésurveillance, autres services, ...
COUT ET FINANCEMENT DE LA DEPENDANCE- Evolution des coûts
- Fond National de Solidarité
- PSD, APA, Plans expérimentaux
- Soutiens bénévoles et professionnalisés : Quel équilibre ?
REVENUS DES PERSONNES AGEES
MAITRISE DES DEPENSES DE RETRAITE Perspectives, innovations, adaptations
MAITRISE DE LA CONSOMMATION MEDICALE ET PHARMACEUTIQUE
VI
- VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION : LE POIDS ECONOMIQUE DES
SENIORS
UN AVEUGLEMENT SURPRENANTLES SENIORS, IMPORTANTS CONSOMMATEURS
VII - VIEILLISSEMENT : ARCHITECTURE ET URBANISME
I - SOUHAITS DES PERSONNES AGEES EN MATIERE DE LOGEMENT ET D'URBANISMEII - LES ESPACES DE SOLIDARITE
II-1 ESPACE URBAIN
VIII
- PERSONNES AGEES : LOISIRS ET
CULTURE
VIEILLISSEMENT
DEMOGRAPHIQUE MONDIAL
La population mondiale a toujours augmenté
2,5 milliards dans les années 1930,
5 milliards en 1980,
6 milliards en l'an 2000.
Croissance par palier.
Cette évolution démographique est
reliée à 4 variables :
|
|
|
|
Depuis 1970 : évolution +++ des 4
paramètres > transition démographique.
Définition de
la transition démographique = passage d'un régime démographique traditionnel (fécondité et mortalité élevées) |
Chronologie de la transition
démographique
Plusieurs phases :
* phase pré-transitoire
= régime démographique
traditionnel.
Forte natalité + Forte mortalité
= Stabilité/Croissance lente de la population > équilibre
* le régime transitoire
>
déséquilibre
Phase 1 :Forte natalité + Baisse de la mortalité
= Augmentation importante de la population
Phase 2 :Diminution de natalité + Baisse de la mortalité
= Augmentation relative de la population qui vieillit +++
* le régime post-transitoire.
Faible natalité + Faible mortalité
= Stabilité/Croissance lente de la population > équilibre
VIEILLISSEMENT
GLOBAL DE LA POPULATION
FRANCAISE
|
1960 |
1990 |
2020 |
>60 ans |
17% |
20% |
30% |
>75 ans |
4% |
7% |
10% |
>85 ans |
1% |
1,8% |
3% |
FECONDITE
ET MORTALITE
Cause 1 :
Baisse de la
fécondité
au XVIIIeme siècle --> 5,4 enfants/femme
si ce taux s'était maintenu --> 1,5 milliard de français en lan 2000 !
Cause 2 : Baisse de la
mortalité
Résultante :
diminution des actifs
augmentation des retraités +++- par augmentation de laccès à la retraite
- par augmentation de la durée de vie
Mais le vieillissement de la population est
désormais sensible uniquement pour les tranches
dâge très avancées.
Ce sont les effectifs les plus
agés qui progressent le plus.
Baisse de la mortalité au grand
âge (va encore progresser)
--> augmentaion +++ des très âgés parmi les aînés : les « OLDEST OLD »
Illustration typique : chez les femmes de 80 ans
lespérance de vie a doublé en 60 ans.
VIEILLISSEMENT
ET SEXE :
Evolution plus favorable de
la mortalité chez la femme
Mais tendance actuelle
à une équilibration qui
demandera du temps :
légalisation nest sensible que pour les tranches
dâges les plus jeunes dans les projections.
VIEILLISSEMENT
EN FRANCE : CONTRASTES GEOGRAPHIQUES
RECUL
DU VEUVAGE
Avec une forte disparité homme / femme
Rapport Marié(e)/Veuf(ve) après 60 ansHommes : x 6,7
Femmes : x 2
Mais le veuvage est en nette
régression chez la femme
(car gain de mortalité au grand âge prévalent
chez lhomme)
LISOLEMENT
RESTE CEPENDANT CROISSANT CHEZ LES PERSONNES TRES
AGEES
- Surtout chez les femmes (x 2,5 par rapport aux hommes)
- Surtout dans le Nord et Nord Est. Isolement minimal dans le Sud Ouest
DIMINUTION
+++ DE LA COHABITATION INTER-GENERATIONS
Cohabitation
1962 --> 22 %
1975 --> 16 %
1982 --> 13 %
Déterminants de la distance résidentielle :
- amélioration de létat sanitaire
- amélioration des ressources financières
- amélioration des conditions environnementales de vie
- développement du MAD
- modernisation des logementsLe désir dindépendance (non-cohabitation) est plus marqué chez les PA que chez les jeunes.
VIE
EN INSTITUTION
Devient lapanage des
oldest old et du handicap lourd
60 % > 80 ans en 1982
70 % > 80 ans en 1992
80 % > 85 ans en 2000
INCIDENCE
DU VIEILLISSEMENT SUR LA COVITALITE DES GENERATIONS
Notion de TETE ou PIVOT de famille
Exemple danalyse : familles à 4 générations
- Les femmes de 50 ans sont de plus en plus pivot de famille...
- Dans le futur : laugmentation de lâge pour première naissance --> baisse des familles à 4 générations . Une chance ? des risques ?
INCIDENCE
DU VIEILLISSEMENT SUR LES RELATIONS FAMILIALES : LE RISQUE
DEXCLUSION DES PA
MORBIDITE
Définition =
pourcentage
- de malades
- de cas de maladies, dans une population donnée à un instant t
Distinguer :
Morbidité diagnostiquée
Morbidité déclarée ==> Morbidité réelle
Morbidité infra clinique
En fonction de la variable temps :
Morbidité prévalente = Nombre de cas totaux (nouveaux + anciens)
Morbidité incidente = Nouveaux cas pendant une période donnée dans une population déterminée
MORBIDITE
CHEZ LA PERSONNE AGEE
POLYPATHOLOGIE
CHRONIQUE
Plus marquée chez la femme
Plus dune maladie chronique / personne (avec HTA comme dominante)
Mais également :
Larthrose domine le tableau ostéo-articulaire
Obésité : 1/3 des femmes > 65 ans
1/4 des hommes > 65 ans
Diabète : x 4
Hyperuricémie : x 6
Pathologie intestinale : +++
Surdité, Myopie, Cataracte,
Insomnie, Anxiété, Dépression : 50% des femme de plus de 65a
1/3 des hommes de plus de 65a
Une relative constance après la première enfance
Avec légère augmentation de lincidence après 65 ans, surtout chez les femmes
Avec dominance des pathologiesORL
Respiratoires
Infectieuses
Les traumatismes :
- Maxi à 40 ans (accidents professionnels)
- Nouvelle augmentation après 80 ans
Traumatismes surtout superficiels
Néanmoins :Fractures (fémur, poignets) :1,8 % avant 80 ans
2,4 % après 80 ans (+35%)
NOTA :
Un exemple des différences entre morbidité déclarée et morbidité diagnostiquée : les troubles mentaux et les démences (DTA) sont très sûrement sous-évalués dans les statistiques sanitaires des PA.
ESPÉRANCE DE VIE À LA NAISSANCE: (1997)
81,5 ans pour les femmes
73,3 ans pour les hommessoit un Ę de 8 ans entre les sexes !!
= le plus élevé au monde (sauf pays de lest soviétique)En 2050 : 1/3 des français > 60 ans
Depuis 1970 : gain de 1 an / 4 ans
Laugmentation de lespérance de vie,est sensible depuis le XVIIIème siècle,
saccroit en 1900,
pour exploser après 1980
ESPÉRANCE DE VIE À 60 ANS : (1997)
Une nette augmentation, seulement
depuis 1970
Lespérance de vie au 3ème
âge
- Navait aucune influence avant 1980
- Désormais, en France, seule l'augmentation de lespérance de vie après 60a augmente la durée moyenne de vie !!
LE PARADOXE
Le risque de mourir,
a moins diminué entre 60 et 75 ans
quavant 60 ans (moins encore après 75 ans !)
Pourtant, la probabilité de rester en vie est plus
grande
- entre 60 et 75 ans quavant 60 ans (depuis 1970),
- et encore plus entre 75 et 90 ans (depuis 1980) !!!
(relativité des tranches de vie)
Une explication simple : un
asynchronisme évolutif de la morbidité
- il nya plus guère de variations avant 60 ans, alors
que les gains sont +++ après 60 ans, et surtout chez les
oldest old
Ce paradoxe tend à
« galoper » depuis 1985.
SURMORTALITE
MASCULINE ?
Mal
expliquée
- Faible jusquà environ 1850
- Stabilisation depuis 1976
- Pas dassise sociale démontrée
- Un fondement biologique, car sensible dès la naissance
- Plus grand accès volontaire des femmes aux soins, aux conseils de prévention ?
- Risques professionnels > chez les hommes
- Tabagisme, alcool, boulimie, sédentarité : plus important chez lhomme
- Automobile, SIDA, violence, drogue : plus important chez lhomme
CAUSES
DE DECES et AVANCE EN
AGE
Schématiquement
:
jeunes = traumatismes
adultes = cancer
ages = maladies c.v.
Mais évolution + complexe et variant rapidement depuis 50
ans
(progrés médicaux, habitudes de vie, sida,
etc.)
Le taux de K tend à baisser
chez les hommes, alors quil ne connaît pas (ou peu)
damélioration chez les femmes.
INEGALITE
SOCIALE DEVANT LA MORT
Entre 60 et 75 ans chez les hommes :
- Risque décès maximal : emplois modestes, travail de force, forte mobilité.
- Risque décès minimal : cadres, professions libérales
Cause :
- Niveau socio culturel et mode de vie
- Pas le même revenu
Même profil chez les
femmes mais avec une mortalité beaucoup plus basse
Paradoxe chez les femmes des
classes sociales élevées : espérance de vie
moindre
>>> ont fumé moins que les hommes, mais beaucoup plus quune ouvrière ou une commerçante ? (c'est une des hypothèses invoquées).
ALLONGEMENT
DE LA VIE ET QUALITE DE VIE
?
Lallongement ne se fait
pas au détriment de la santé, avec une augmentation des
incapacités
- quelles soient sévères (elles diminuent en %)
- ou modérées
Au contraire,
lespérance de
vie en bonne santé
progresse plus vite que lespérance de vie totale,
surtout chez lhomme.
Néanmoins,
pour les > 65 ans
- les incapacités modérées augmentent chez les hommes
- la durée des incapacités sévères augmente chez les femmes, en valeurs absolues
Réduire le taux et le
temps dincapacité (sévère) est un enjeu de
santé
publique.
- EN BONNE SANTE (vieillissement avec succès)
- SANS INCAPACITE
3 THÉORIES RELATIONNELLES ENTRE MORTALITÉ / DÉGRADATION DE LA SANTÉ :
- Théorie pandémique : relation directe avec troubles mentaux, maladies chroniques et incapacités.
- Théorie de la compression de morbidité : lallongement de la vie et la baisse de la mortalité saccompagnent dune amélioration de la morbidité avec diminution des incapacités.
- Théorie de léquilibre dynamique : diminution (en %) de lespérance de vie en santé avec augmentaion (au mieux stabilisation) de lespérance de vie sans incapacité sévère au cours de lavance en âge.
Actuellement, en France, la théorie de compression semble
prévaloir.
Des analyses plus complexes dans différentes situations et
différents pays font envisager une cascade chronologique dans
le recul de la mortalité et la qualité de survie : Avec
le progrès sanitaire et socio-économique, les
sociétés passeraient par plusieurs stades successifs,
correspondant aux différentes théories
1 - Recul des atteintes « pandémiques »
2 - Puis succès sur les formes dincapacités les plus sévères
--> équilibre dynamique entre prévalence de lincapacité et diminution de la sévèrité
(mais encore forte prévalence des incapacités modérées).
3 - Succès identique sur incapacité et mortalité --> compression absolue de lincapacité et de la morbidité
VALIDITE
DE LANALYSE ?
Bien percevoir les
difficultés +++ d'interprétation, liées aux
limites des outils et procédures :
- Traitement statistique
- Outils dévaluation
- Pertinence des enquêtes
PERSONNES
AGEES : PERCEPTION DE LEUR PROPRE
SANTE
- Deux thèmes sont prioritaires pour le concept de bonne
santé :
- faire ce que lon veut
- prendre plaisir à vivre
Viennent ensuite
- vivre vieux
- ne pas souffrir
- ne pas consulter
- ne pas être malade
- Deux activités sont prioritaires pour le concept de bonne
santé
- se déplacer dans son logement
- bien se nourrir
Viennent ensuite
- se déplacer hors du logement
- pouvoir travailler ou « bricoler »
- loin derrière : le sport
- Deux facteurs prioritaires sont considérés comme
améliorant la santé
- une alimentation équilibrée
- limiter tabac et alcool
Viennent ensuite
- la recherche médicale (*)
- la baisse de la pollution
- le confort du logement
- les conditions de travail
(*) mais pas les médecins...
Plusieurs facteurs sociaux
sont cités de façon significative comme négatifs
sur la santé et dans lordre décroissant
:
- le chômage (autant que chez les + jeunes)
- le manque dargent
- linsécurité
- labsence de formation
- lisolement par rapport aux enfants
- léloignement de centres dactivités
- vivre seul
En conclusion :
Pour le français âgé, être en bonne
santé = avoir plaisir à vivre avec des logiques
damélioration
- dans les habitudes de vie
- dans lamélioration de lenvironnement
- dans le maintien dactivités
- dans une croyance en la médecine et surtout dans sa recherche
VIEILLISSEMENT
: LES REPONSES MEDICO-SOCIALES
SOUTIEN A DOMICILE
AIDE MENAGERE
- Seules 764 communes (sur 36000) ne possèdent pas ce service.
- La fonction dAide ménagère sexerce surtout à temps partiel.
Pour 80000 aides ménagères recensées --> 40000 équivalent temps plein
- Laide ménagère va à 98 % vers les personnes âgées dont les 4/5 vivent seules.
- En 10 ans (80 à 90)
+ 50 % des aides ménagères financées par CNAV
- 25 % des aides ménagères financées par lAide Sociale
- En 1990 : 500 000 personnes bénéficiaient de laide ménagère sur une base de 16 h/mois
= 11 % de la population > 78 ans
78 % des bénéficiaires sont des femmes
S.S.I.A.D. : Décret 448 de Mai 81, en application de la loi de juin 75
- Prévenir, différer, raccourcir :
- L hospitalisation
Lentrée en établissements médico-sociaux
Lentrée en longs séjours
- Petites structures : en moyenne 6 soignants (3/4 AS, 1/4 Infirmier)
- Concerne 0,5 % des personnes âgées > 65 ans à domicile ou logement foyer
- Prise en charge moyenne 11 mois
mais 14 % prise en charge > 2 ans
- SSIAD en association avec les autres intervenants du soutien à domicile.
==> notion +++ de coordination de proximité
- 50 % de la clientèle a plus de 85 ans
4 à 5 h/jour en 8 à 9 visites
Laide à la toilette demeure la prestation largement dominante (95 % des patients)
AUTRES SERVICES
Garde à domicile
Repas à domicile
Téléalarme
Auxiliaires de vie
Aide aux familles, etc.
INSTITUTIONS
- En 1991 : 530000 personnes âgées
- Personnel non sanitaire dhébergement très variable selon létablissement
Facteur 10 du logement foyer à la section LS ou MR dun hôpital public
- ==> Nécessité de repenser la gestion de prise en charge de la PA en perte dautonomie
- dans la chronologie du temps
- dans son espace de vie (du MAD à lhébergement)
- idem pour personnel soignant
Quota de 0,15 en hôpital public à 0,02 en logement foyer
(info Min. Santé 1994)
AUTRES SERVICES SOCIAUX
Accueil de jour
Hôpital de jour
Hébergement temporaire
Accueil de voisinage et de quartier
Accueil familial, etc.
1 - AIDE EN ESPECE AUX PERSONNES AGEES
Aide sociale à lhébergement
Aide à domicile
Allocation compensatrice
Aide au logement + exonérations ...
2 - SERVICES DE SANTE
Soins à domicile
Hospitalisation
Hébergements et SCM
3 - SERVICES SOCIAUX POUR PERSONNES AGEES
Aide ménagère
Garde à domicile
Télésurveillance
Autres services de voisinage, etc.
==> LA
COORDINATION
4 - COUT ET FINANCEMENT
DE LA DEPENDANCE
- Evolution des coûts
- Fond National de Solidarité
- Plans expérimentaux
- Soutien bénévole et professionnalisé : équilibre ???
- la PSD et lAPA
5 - REVENUS DES PERSONNES AGEES
6 - MAITRISE DES DEPENSES DE RETRAITE
--> Perspectives
--> Innovations, adaptations
7 - MAITRISE DE LA CONSOMMATION MEDICALE
VIEILLISSEMENT: LE
POIDS ECONOMIQUE DES
SENIORS
I
- UN AVEUGLEMENT SURPRENANT DANS UN MONDE OU REGNE LECONOMIE DE
MARCHE
- Revenu moyen dun ménage retraité ==> 100000 F /an
- 8,5 millions de ménages retraités!!! ==> 850 milliards de F / an : un des plus gros marché potentiel- Pourtant 90 % des plans de Marketing restent ciblés sur la tranche 15-50 ans !
LES CAUSES :
II
- UNE AUTRE IMAGE DES
SENIORS
III
- LES SENIORS SONT DE TRES IMPORTANTS
CONSOMMATEURS
- ils dominent léchelle des
revenus
- ils sont moins endettés
--> Distribution moderne :
hypermarchés, vente par correspondance
La PA est un consommateur important dans ce type de structure
--> le poids spécifique de cette
tranche dâge est encore mal reconnu.
Un potentiel économique mal exploité, sans recherche
dune réelle satisfaction de cette catégorie
dusagers, par les sociétés concernées
...
--> Néanmoins,
une réelle prise en compte apparait, à coup sur avec
lindustrie du tourisme, mais également par les grands
groupes de lagro-alimentaire.
Mais cette prise en compte est encore très insuffisante
Avec une vision plus globale il est surprenant que dans l'économie de marché devenue dominante, bâtie sur la loi de l'offre et de la demande, le marché des personnes âgées soit mal gèré, avec un prévisionnel beaucoup trop occulté.
Il conviendrait de réfléchir au fait que la nouvelle démographie des pays occidentaux et avancés conduit à une économie dont le primum movens sera bati sur la satisfaction d'une demande imposée par la donne socio-démographique et sanitaire.
I
- SOUHAITS DES PERSONNES AGEES EN MATIERE DE LOGEMENT ET
DURBANISME
a) Type de logement, localisation,
environnement
- Logement indépendant des enfants, mais proche tout en étant à une certaine distance (!!!).Même quartier plutôt que même immeuble
- Si handicap : préférence pour MAD
- Souhait très net (67 %) pour logement individuel avec services communs
- Souhait très net pour rester dans son logement (70 %)
- Mais 38 % souhaitent réduire la surface du logement et 50 % souhaitent mieux laménager
b) Aménagement intérieur
Insonorisation
Vue étendue
Température à 20°
Revêtements de sols en plastique
Couleurs préférées : blanc > bleu > jaune > vert > rouge > rose > marron > violet
Téléphone et télévigilance (oui à 85 %, mais pas plus de 100 F/mois)
c) Perception de la ville
- proche dune rue passante mais dans une rue tranquille (!!!)
- davantage de rues piétonnes
- davantage despaces verts
- davantage de bancs, chaises, fauteuils dans les espaces verts, places publiques,
centres commerciaux et rues piétonnes.
- goût +++ pour des repères familiers : cloches, carillons, marchands ambulants
- souhait de retrouver le marché traditionnel ; souhait de préserver lexistence des petits commerçants (sans pour cela sopposer au supermarché)
- volonté de voir « enjolivé » lespace public
- souhait de voir dans le quartier- davantage denfants (pour 91 % des sondés)
- des adolescents (pour 79 % des sondés)
- trottoirs moins dangereux ; suppression des angulations, des marches trop hautes et caniveaux
II - LES ESPACES DE SOLIDARITE
Favoriser la prise en charge par les services
médico-sociaux,
mais en stimulant les solidarités naturelles de similitude
:
lien familial, aidant naturel ou daffinité, etc
--> Conception dun urbanisme spécifique. 2
entités assez différentes
- espace urbain de solidarité
- espace rural de solidarité
MOYENS
:
- espace privé et
semi-privé
- espaces semi-publics : le retour à lespace communal
ou banal du moyen âge
- espaces publics : jonction avec les autres quartiers, avec
lextérieur
II-2
ESPACE RURAL :
Quelques exemples :
III
- ARCHITECTURE POUR LES PERSONNES AGEES ;
DOMOTIQUE
VIEILLISSEMENT : PERSONNES AGEES,
LOISIRS & CULTURE